PHYSICAL FANTASTICAL

Une peau de quasi-cadavre et des cheveux noirs bleutés. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Lys pourrait facilement être un contraste à elle toute seule. Et pourtant non, cette demoiselle n’a pas été oubliée sur l’échelle de la coloration naturelle ! Mère Nature n’a pu se résoudre à la laisser uniquement en noir et blanc, cette pauvre gosse. Voici pourquoi l’un des rare point de couleur que nous pouvons apercevoir sur elle se divise en deux globes bien distincts. Ses yeux. Les mêmes que son père, ils paraissent vous ouvrir les portes d’abysses encore inexplorées si vous les fixés trop longtemps et sans interruption. Ses pupilles sont magnifiques, et heureusement pour elle. Car ainsi, ils attirent sur eux le champ de vision d’autrui – du moins lorsqu’elle est assez sociable pour laisser les gens croiser son regard – et en oublier presque son aspect peu gratifiant. C’est très bien comme ça, penserait n’importe qui d’autre à sa place. Mais elle, elle s’en fout, en fait. Ou plutôt, formulons cela de manière plus agréable à l’ œil, elle n’y prête guère beaucoup d’intérêt. Et elle a tort. Mais ceci est un débat autre sur lequel nous ne nous attarderons pas aujourd’hui.

Continuons donc à brosser ce portrait, loin d’être à la hauteur des attentes des agences de mannequinat moderne – mais après tout, là c’est nous qui nous en foutons – et ne nous encombrons pas de trop de détails. Le crâne de la d’Orange est donc recouvert d’une épaisse touffe de cheveux    coupés de façon irrégulière – on va dire que ce n’est pas fait exprès, hein, vu comment elle est douée avec une paire de ciseaux…- descendant jusqu’au milieu de ses épaules si elle ne l’attache par en deux couettes distinctes.

Son visage, et plus précisément les traits de ce dernier, sont très fins. Comme s’ils avaient été dessinés par un artiste dont le crayon serait tombé amoureux de sa création, c’est sans doute ce qui fait le charme de Lys. Car si elle n’est pas belle a proprement parlé, c’est sans aucune hésitation que l’on peut dire qu’elle est tout de même mignonne.  Et c’est peut-être ça, le plus aguicheur, dans l’histoire, le fait qu’elle ne paraisse pas être l’enfant d’un ange, mais bel et bien une gamine de seize-dix-sept ans, exactement comme les autres de son âge ; Banale. Aller, Next.

Sa tête culmine à une hauteur approximative d’un mètre soixante-deux, pour un poids total avoisinant les 42 kilos a peine. Et pourtant non, contrairement à ce que l’on pourrait penser, on ne voit pas ses côtes pour autant, loin de là. Malgré tout, nombre d’infirmières scolaires on hurler au scandale de l’anorexie en constatant son étrange morphologie, ce qui a eu le mérite de lui briser les tympans plus d’une fois, la pauvre. Mais passons. Non elle ne souffre d’aucunes carences graves cette jeune fille, bien au contraire, elle s’alimente correctement et au moins trois fois par jour – enfin… lorsque c’est possible et avec ce qu’elle trouve sous la main.

Ses bras et ses jambes sont un peu maigrelets mais pas de quoi en faire un plat. Quoi que, c’est sans doute à cause de ça que nombre de médecins des écoles ont demandés à convoquer ses parents du temps où elle en avait encore. Qu’est-ce qu’ils étaient chiants ; mais chiants ! On choisit la façon dont son corps distribue les éléments nutritifs absorbés ? Non ! Ce serait trop beau sinon pensez-vous ! Mais aucun n’a jamais voulu entendre parler de ça. C’est pourtant le cas. Le corps de Lys ne retient pas les cellules caloriques. Ou du moins pas toutes, ce qui fait qu’elle arrive à cet IDC plus qu’inquiétant aux yeux de la gente médicale. Pourtant elle ne s’en est jamais plainte, la gosse.

Et il en est de même pour son buste et ses hanches. Ce n’est pas qu’elle n’a pas de formes, mais elle en a peu. Il serait simple de la faire passer pour un garçon si on lui coupait les cheveux et qu’on lui collait sur le dos des vêtements amples. Mais il est hors de question de lui faire subir ça, éloignez-vous avec votre matériel du Diable, ce n’est pas une poupée ! Même si on pourrait croire…. J’avoue.
Bref. Donc oui, son bassin n’est pas très développé, peut-être cela viendra-t-il un jour, ou pas. Grand mystère de la nature que voici et auquel personne n’a encore la réponse. Pour ce qui est de ses  atouts « féminins » situés un peu plus haut et bien… que ces messieurs s’apprêtent à encaisser une bonne déception car a japonaise n’est pas une bimbo, loin de là même. Ce serait même le contraire, en fait… Non, n’exagérons pas, elle n’as pas un bonnet – A, la pauvre ! Mais disons que le tout ne dépasse pas les mensurations du 75B et encore, parfois ses vêtements l’aide a « tricher » un peu bien qu’elle n’y accorde que très peu d’importance. Voir pas du tout.

Concernant ses goûts vestimentaires, ils sont divers et variés et ne se pose pas vraiment de questions lorsqu’elle s’habille. N’étant pas du genre a complexée – ayant d’autre soucis que ça, tout de même, surtout en ce moment…- elle peut a peu prêt enfiler tout et n’importe quoi du moment qu’elle n’a pas l’air ridicule et que cela reste dans la limite du raisonnable – elle ne sortira pas en porte jarretelles voyez-vous ? Déjà parce qu’elle n’en a pas et en plus il faudrait voir a pas déconner, hein. Basiquement, ses vêtements rescapés remportent la majorité des suffrages.

SOCIAL KILLER, THIS IS WHAT I WAS

Il y a des gens qui dès le premier regard, vous émerveillent. Il y a des gens entourés d’une aura rassurante, qui vous mettent immédiatement en confiance. Il y a des gens qui chassent vos soucis et vos chagrins d’un revers de la main. Oui, il y a des gens comme ça.

Mais Lys n’est pas comme ça.

Son comportement reflète très bien sa façon d’être et de voir les choses. Lys est effrayé par beaucoup de chose, notamment celle de perdre à nouveau quelqu’un de cher. Voici pourquoi elle a adopté la logique idiote disant que « moins tu te feras d’amis et moins tu souffriras par la suite. ». Une réflexion complètement abrutie d’ailleurs, il faudrait que quelqu’un lui ouvre les yeux là-dessus car ça devient très urgent. En plus, comme la majorité des personnes sujettes à la timidité et à l’isolement instinctif, la française ne s’aime pas beaucoup. Comprenez par là qu’elle n’arrive à se trouver que des défauts, qu’ils soient physiques et/ou comportementaux. Et lorsqu’enfin, mademoiselle se décide à se trouver des qualités, elle ne les comptes que sur les doigts d’une seule main et encore, et étant très généreuse.

Ayant peu de conversation, elle minimise au maximum les contacts humains qu’elle pourrait avoir. Elle est terrorisée par la simple idée de se lier, qui lui parait être une épreuve en soit désormais. Ainsi, dès que la situation le permet, elle s’empresse de percher sur sa tête son immense casque de mixage audio. Et puis elle met la musique à fonds. Comme ceci, elle a presque l’impression d’oublier. Même si ce n’est qu’une chimère, tout ça. Rien ni personne ne pourra lui faire effacer de sa mémoire ce que ce maudit virus a provoqué. La blessure est trop à vif et tenter de la soigner ne serait pas plus concluant que d’essayer de nager dans un fleuve à contre-courant sans jamais parvenir à le remonter. Et ce mal ne fait que grandir au fur et à mesure à cause de cette solitude qu’elle recherche et déteste à la fois. Pourtant, c’est juste que Lys ne sait plus montrer ses sentiments, ou tout simplement ce qu’elle ressent.


Il y a malgré tous des cas rares durant lesquels elle pourrait presque paraitre normale, si l’on gommait sa sale manie à s’isoler et son apparence parfois peu flatteuse. En effet, l’adolescente est une personne très douce, qui ne cherche pas les ennuis, bien au contraire. Et puis parfois c’est les ennuis qui la trouve tout seuls alors elle n’a pas besoin de faire des pieds et des mains pour être ciblée contre son gré, de ce côté-ci.

Si par un miracle sortis d’on ne sait où, vous êtes parvenu à vous frayer une place dans le cœur de la d’Orange - sachez qu’il faudra la bousculer pour lui faire remettre les pieds sur terre avant tout et qu’ensuite, alors, vous pourrez tenter de consolider le lien fraichement créer. C’est même conseillé car sa fragilité pourrait être son point faible et ne faire d’embastillé davantage Lys dans l’étreinte de sa personnalité. A vous de ne pas faire de faux pas si vous le désirez tellement. et Sachez qu’elle vous le rendra bien. Elle est plutôt douée pour faire des origamis ; alors dans ce cas de figure, elle vous en offrira un, comme preuve. Mais a vous de décoder car lui faire cracher une quelconque explication sera encore plus complexe que d’apprendre l’hébreux a un pingouin agoraphobe. Dans le fonds, oui, elle est gentille.

De plus, souvent plus tête en l’air que maladroite, il est fréquent que la française se retrouve avec des pansements pleins les doigts et des écorchures un peu partout. Ce n’est pas faute d’essayer de se contrôler et d’être moins sotte mais à chaque fois, lorsqu’elle est distraite de sa tâche, elle arrive facilement à se blesser. Ne vous y fiez pas, elle est plus dégourdie qu’elle en a l’air. Ce n’est qu’une image, un masque qui a du mal à tomber, diront-nous.

Concluons ce portrait bâclé et imparfait par son admiration pour les loups. Ces animaux la fascine, en effet. Elle aime à comparer sa vie à celle de ces mammifères, surtout leur hiérarchie. Ce n’est pas pour rien que l’un de ses pouvoirs est directement lié à cet état de fait. Ça, en plus de ses capacités de « geek » qu’elle cultive depuis très jeune, lui ont tout de même permis, contre toute attente, de survivre jusque-là, au cœur d’un monde devenu fou – enfin, encore plus qu’il ne l’était déjà, en tout cas.

THEY USED TO BE LOVERS ON THE SUN

Sa belle-mère ne l’avait jamais aimé. Jamais.

Lys n’a pas eu la chance de connaître sa mère, morte des suites de son accouchement douloureux, quelques jours à peine après sa naissance. Il ne lui reste rien de cette personne. Pas un éclat de voix caché là, dans un coin de sa mémoire primaire ; pas une étincelle de chaleur. Rien. Pourtant, bien qu’elle l’ignore, elle lui ressemble énormément. Physiquement, du moins. C’est sans doute pour cette raison que son père ne lui prêtait pas plus d’attention que ça. Oh, bien sûr, il aimait sa fille, mais elle avait bien trop pris de l’apparence de sa défunte épouse pour qu’il puisse poser ses yeux sur elle, sans craquer.

Alors, en lieu et place d’une présence régulière, il la couvrait de cadeaux, tous plus ridicules les uns que les autres. Lys grandit avec des peluches de toutes sortes et des domestiques à son service – son père ayant les moyens suffisant pour faire montre d’une telle oisiveté. Mais elle s’ennui, la petite. A l’école, les autres enfants ne l’aiment pas. Elle ne veut pas jouer avec eux, elle ne les apprécie pas plus que ça non plus. Alors, son paternel la retire de son établissement et lui prend des professeurs particuliers, à domicile.

Et l’enfant s’ennuya encore plus, dès lors.

Un jour, tandis qu’elle arpentait les longs couloirs de la propriété ou elle avait vu le jour pour la première fois, Lys s’aventura dans un endroit où elle n’était pas censée mettre les pieds. Le bureau de son père. Comme il travaillait dans l’informatique, il possédait plein de machines en tout genre ; toutes plus complexes les unes que les autres. Et contrairement à ce que l’on aurait pu penser, rien que de voir la forme de ces objets captiva le regard jusque le profondément vide de la gamine. Elle avait sept ans ; elle venait de se découvrir.

Lorsque son père la trouve dans son bureau, la première fois, il veut la disputer pour qu’elle ne recommence plus. Mais, lorsqu’il s’aperçoit que sa fille est arrivée à débugger un code, alors elle comprend que sa chair est une génie minuscule. Il est fier, pendant la première demi-heure. Et puis le charme retombe. Suite à ça, il ne lui porte pas davantage d’attention, mais à la place des peluches, il lui offre maintenant des outils informatiques. Lys devient un petit bout de femme dans un environnement absolument pas adapté à ça. Elle passe ses journées entières dans sa chambre, volets fermées. Elle a d’horribles cernes, mais elle est en vie ; aussi, son père ne s’inquiète pas.

Et puis, son père décide de se remarier, comme ça, sans lui demander son avis.
Elle s’appelle Mylène, elle a de longs cheveux noirs bouclés et des yeux de vins. Elle a l’air gentille mais Lys ne s’y trompe pas, cette femme ne l’aime pas, ça transpire dans son regard. Tant pis, elle ne cherchera pas à l’apprécier non plus. Tant qu’on ne vient pas la chercher, elle n’a que faire de cette nouvelle tête dans la « famille » ; si l’on peut appeler le semblant de foyer ou elle vit de la sorte.

Il n’y a que le fils de cette femme, issu de son premier mariage – et n’ayant donc, aucun lien de sang avec Lys- qui persistait à vouloir venir lui parler, même à travers sa porte de chambre fermée. I les posait là pendant des heures et il parlait, encore et encore, dans un monologue que la petite captait une fois sur deux, lorsqu’elle n’avait pas son casque sur les oreilles. Ce fut vite l’objet d’une petite routine.

Mais tout se brisa lorsqu’elle n’entendit plus le son de la voix de ce garçon, un peu plus âgé qu’elle, à travers le bois de son accès au monde extérieur. Curieuse, elle partit même  à sa recherche dans tout le manoir, mais ne le trouva pas. L’explication était simpliste ; il était partit étudier à l’étranger, sur ordre de sa mère. Et Lys n’avait pas pu lui dire « au revoir ». Elle le regrettait. A douze ans, donc, elle revint à son rythme primaire, ne sortant plus de sa chambre. Son père commençait à désespéré à son sujet. Comment faire pour l’intéresser ne serait-ce qu’un peu ?

Il crut avoir une idée de génie ; un chien.

Magnifique croisé tchécoslovaque au pelage entièrement blanc et aux yeux d’un rouge flamboyant, Hati –en référence à la mythologie nordique que Lys savait apprécier -, devint le compagnon de jeu idéal pour la petite française. Au départ, la bête l’enquiquinait plus qu’autre chose. Et puis, le bâtard, au fur et à mesure, sut comment s’y prendre pour l’entrainer dehors, pour jouer avec elle, pour lui permettre de rire comme personne ne l’avait fait jusque-là. Pour la première fois depuis très longtemps, Lys apprit à s’attacher à un être réellement vivant. Le changement fut bien vite perçu par son entourage.

Mais il y avait encore sa belle-mère, qui ne supportait pas de la voir ne serait-ce que du coin de l’œil.

Alors, un jour qu’elle était –exceptionnellement à table- avec son géniteur et sa nouvelle épouse, cette dernière suggéra d’envoyer un peu Lys en congé pour qu’elle aille voir son « frère » par alliance, qui suivait un cursus dans la contrée du Soleil Levant, à ce moment-là. La bleutée n’a pas son mot à dire ; le lendemain, ses bagages sont fin prêts. Plus de matériel informatique que de vêtements, mais tant pis, c’est sa façon à elle de vivre.

Elle prend l’avion mais n’est pas tranquille ; elle n’avait jamais quitté le sol, avant cette aventure. Et Hati, dans la soute, comment va-t-il ? Elle n’arrive pas à dormir tout du long de son voyage. Son « ainé » vient la chercher à l’aéroport, la vanne sur ses bagages et l’emmène jusque son appartement étudiant, en centre-ville. Elle y restera pour les deux prochains mois, c’est ce qu’avait dit sa belle-mère. Et son « frère » parait ravi. Elle, ça ne lui fait ni chaud ni froid. Tant qu’elle peut être à proximité d’un ordinateur et qu’on la laisse promener Hati, elle n’a pas grand-chose à dire. Elle avait quatorze ans. Le temps passe si vite.

Pourtant, malgré son à priori, elle finit par sympathiser avec les amis de son frangin par alliance. Ils sont sympas et ils essaient de simplifier leurs phrases, pour qu’elle puisse comprendre. Elle a des bases en japonais mais n’est pas bilingue de la même manière qu’elle l’est en anglais, alors parfois, c’est un peu dur. Mais ils l’intègrent vite au petit groupe et ne la voit pas comme une « parasite ». Ça la change. Elle sourit, un peu. Hati est devenu leur mascotte, ils le nourrissent non-stop. Lui aussi, il est content. Elle finit par préféré sa nouvelle vie à l’ancienne, en France.

Mais, alors qu’elle allait chercher son frère et ses amis à l’Université, un jour, il y eut un problème. Elle n’a pas tout compris tout de suite. Il y avait des cris, du sang et des gens qui en agressaient d’autres, violemment. Hati l’a protégé, puis elle a vu son frère et ses amis sortir de la Fac. Il a empoigné son bras pour la faire courir en « sécurité ». Sauf que rien ne se passe comme espéré, bien souvent. Un morceau de métal manque de lui tomber dessus alors qu’elle suivait l’un des amis précédemment cité, depuis les hauteurs d’un bâtiment. Son frère la pousse en l’avant. Il se retrouve bloqué au niveau de la cheville. Lys reste près de lui. Les zombies arrivent, elle ne sait pas quoi faire. Est-ce la peur qui la tiraille ? Ou un sentiment tout autre ? Elle ne saurait pas le dire. Mais dans la panique, elle sent qu’on l’agrippe et qu’on l’emmène loin de lui. Elle est tellement tétanisée qu’elle n’hurle ni se débat.

Finalement, elle se retrouve encore séparée des amis de son « frère ». Des adultes la prennent avec eux, son chien-loup également. Ensemble, ils fuient le plus loin possible. Lys ne pleure pas. Lys est statufié. Lys se renferme sur elle-même, pensant à lui, qui est resté là-bas. Il est mort… pas vrai ? Ou non-mort, dans le pire des cas.

De fils en aiguilles, nous voici rendus ici, trois ans plus tard. Elle avait atterrie sur l’île, suivant plus le mouvement qu’elle n’obéissait vraiment. Un jour, un homme magnifique est venu la voir. Il disait pouvoir lui accorder trois souhaits en échange de son âme. Lys a cru à une blague. Mais elle avait besoin de rire. Alors elle a marché dedans, sans savoir vraiment ce qu’elle faisait. Il disait s’appeler Satan, il lui a donné trois pouvoirs distincts. Et avant de disparaitre, il a ajouté que le jour où elle mourrait ici, il l’épouserait dans les Enfers. Il aimait « collectionner » les objets rares, apparemment. La française n’y a pas prêté attention, trop heureuse qu’elle était de pouvoir enfin de sentir utile et capable de se défendre seule.

Et maintenant ?... A voir. Qu’est-ce que le destin va bien pouvoir lui réserver ?

A.K.A, BOMBING!

• Transformation animale;; Lys peut prendre la forme d'un anima lde son choix pendant une durée déterminée. La durée peut varier en fonction de si elle se bat ou si elle fuit (la seconde possibilité bouffant bien moins d'énergie que la première). L'apparence qu'elle affectionne le plus est celle du loup, qu'elle revêt souvent. Peut-être même trop souvent. Le risque? Plus elle se transforme et plus le comportement de l'animal prend le pas sur elle. Un jour, Lys risque de devenir une véritable enfant sauvage sans même le savoir. XXX

• Contrôle informatique;; Lys peut "injecter" son esprit dans des machines afin de leur faire faire ce qu'elle désire. Sa faculté d'analyse rapide et naturelle lui ont déjà sauver la mise plusieurs fois grâce à cette compétence. Le risque? Il est possible qu'un jour, elle reste coincée dans 'une de ces foutues machines, si elle ne fait pas attention suffisamment. XX

• Message télépathique;; Comprendre par là que Lys ne peut pas lire dans les pensées. Mais, lorsqu'elle ne veut pas/ne peut pas parler, alors elle peut envoyer des "messages" dans la tête des gens, afin de leur faire comprendre. S'exprimer ainsi, c'est bien moins difficile qu'avec des mots. Mais ça lui donne aussi pas mal de migraines carabinées, aussi. X